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Passion Archerie

Passion Archerie

Étant à la base un joueur de football, j’ai toujours été conditionné à l’importance des détails et du travail acharné. Beaucoup de temps doit être consacré à la pratique et à l'entraînement afin de développer une bonne coordination de nos mouvements et une bonne capacité cognitive à reconnaître les situations et réagir à celles-ci.

Ayant grandi dans un environnement de chasseurs et de pêcheurs, j’ai été initié à ces 2 activités à un très jeune âge. Je me souviens comme si c’était hier quand mon père m’a appris à moucher au chalet, dans le chemin de sable juste devant le camp. Dès ma première prise, je n’ai plus voulu pêcher avec autre chose qu’une moucheuse.

La saison de football ayant lieu l’automne et l'entraînement étant intense durant l’été, j’ai cessé de pêcher pendant plusieurs années, à mon plus grand regret, par manque de disponibilité. Lorsque j’ai cessé de jouer, je me suis remis à cette passion d’enfance. La passion que je ressentais au tout début a pris beaucoup d’ampleur et cela a fini par devenir un mode de vie. Ayant vu mon oncle Bernard monter des mouches tout au long de mon enfance, j’ai décidé de pousser la chose un peu plus loin et de, moi aussi, fabriquer mes propres mouches. La satisfaction d’attraper un poisson avec une mouche que l’on a fabriqué soi-même est indescriptible !

J’ai ensuite eu envie de chasser. Après réflexion, l’arc semblait la seule option envisageable à mes yeux pour prélever un animal. J’ai donc passé mon cours, pratiqué, fais mon examen de tir et hop, je me suis dirigé vers une nouvelle aventure.

La pêche à la mouche et la chasse à l’arc sont deux disciplines qui se ressemblent dans leur technicalité et leurs difficultés. Dans les deux cas, le défi de récolter un poisson ou un gibier est accentué. C’est la pratique et aussi une bonne analyse du milieu, qui déterminerons le succès ou l’échec de l’individu. Combien de temps ai-je passé à simplement « caster » sur le gazon pour améliorer ma technique et la précision de mon lancer en utilisant des cerceaux disposés à différentes distances comme cible? Toutes les fois où je passais près d’une rivière, j’analysais les courants pour identifier où pourrait se trouver le poisson. Je me suis rendu compte que je retrouvais le même sentiment de calme et de maîtrise lorsque j’ai commencé à pratiquer l’archerie. J’ai donc su que j’avais trouvé le bon engin de chasse pour moi.

La beauté de la pêche est que la remise à l’eau est possible. Bien sûr, on doit employer les bonnes pratiques afin de favoriser la survie du poisson relâché, mais ça reste une possibilité. Du côté de la chasse, ce n’est pas une option. Le seul choix que nous avons à faire, en tant que chasseur responsable, est de respecter les règles et par-dessus tout, d’effectuer un tir responsable en fonction de nos propres capacités.

Avec la chasse à l’arc, j’ai le sentiment de chasser de manière responsable et de respecter la nature au plus haut point. Lorsqu’un gibier est récolté à l’arc ça signifie que le chasseur a déjoué l’animal visé sur son propre territoire. Le chasseur aura au préalable fait une analyse parfaite du milieu, des conditions, pratiqué son tir en fonction de ce qu’il souhaite prendre et il aura mis sur pied une stratégie précise pour arriver à ses fins.

Dernièrement, j’ai tenté de populariser l’archerie ici au Québec. Sans aucune prétention, Broadhers a été créé dans le but de donner une vitrine supplémentaire à cette discipline et de donner envie aux gens d’essayer l’archerie, que ce soit pour le tir ou pour la chasse. Plus grande la communauté sera, plus grand sera notre plaisir à partager nos histoires et tirer tous ensemble.

Vous pouvez nous suivre sur les réseaux sociaux sous le nom Broadhers.


François-Xavier Cloutier.

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