Livraison gratuite sur commande de plus de 74$ avant taxes*!
Livraison gratuite sur commande de plus de 74$ avant taxes*!
Passer au contenu
Le dindon sauvage

Le dindon sauvage

Ce Portrait faunique est rendu possible grâce à la participation de la Fondation de la faune du Québec.

 

Un gros gallinacé

Le dindon sauvage est un oiseau robuste et massif. Il fait partie de la même famille que la Gélinotte huppée et que le Tétras du Canada, celle des gallinacés. D’ailleurs, lorsqu’on y regarde de plus près, on remarque chez le dindon des traits communs à ces oiseaux :

  • Il a des pattes adaptées pour gratter le sol pour se nourrir.
  • Il a des ailes courtes et rondes facilitant les vols courts et rapides dans la forêt.
  • Il a une queue bien développée adaptée à ces conditions de vol.
  • Il a un bec fort et court pour picorer au sol.

     

    Un remarquable dimorphisme sexuel

    Chez le dindon sauvage, il est possible de distinguer le mâle et la femelle. On dit qu’ils présentent un dimorphisme sexuel. Mis à part la grosseur, le mâle étant beaucoup plus gros que la femelle, des caractères les différencient, dont certains sont plus apparents au printemps durant la période de reproduction.

    • Le plumage du mâle démontre un scintillement métallique appelé irisation, composé de diverses teintes de rouge, de vert, de cuivre, de bronze et d’or.
    • Sa tête et son cou sont relativement dépourvus de plumes et on y retrouve des protubérances de peau rougeâtre appelées caroncules.
    • La coloration de sa tête est bleue et rouge, et elle est pourvue d’une couronne blanche.
    • Il possède également une pendeloque, une saillie qui ressemble <a un doigt tout mou et qui pend le long de son front et de son bec. Lorsque le dindon est en état d’alerte, la pendeloque rapetisse et se raidit à l’arrière du bec, prenant l’apparence d’une bosse charnue.
    • Il possède une "barbe", une touffe de filaments kératineux raides, émergeant de la poitrine, qui peut atteindre plusieurs centimètres.
    • À la base de ses pattes, il possède des ergots, des griffes acérées qu’il utilise contre ses prédateurs.

       

      Des yeux tout le tour de la tête

      S’il se distingue par son apparence singulière, le dindon sauvage est aussi remarquable par son excellente vue et son ouïe très fine. Du fait de son alimentation au sol, il est susceptible d’être la proie de nombreux animaux. C’est pourquoi, au cours de son évolution, il s’est doté d’une vue extrêmement perçante afin de faire face à cette menace. Ses yeux, situés de chaque côté de sa tête lui offre un champ de vision de 300 degrés. Il a presque des yeux tout le tour de la tête! Son acuité visuelle lui permet de déceler d’imperceptibles mouvements ou la moindre des anomalies autour de lui.

       

      Des besoins d’habitats bien précis

      Comme pour tous les animaux, l’habitat choisi par le dindon sera celui qui lui fournira les meilleures conditions d’alimentations, de protection et de reproduction. Puisqu’il se nourrit de fruits comme ceux du chêne, du hêtre, du tilleul, et du frêne ainsi que ceux du cornouiller, du cerisier et du pommetier et de divers arbustes, ses habitats préférentiels sont de larges étendues de forêts matures composées de feuillus et de pins, entremêlées de surfaces ouvertes ou de clairières.

       

      La présence de pins est essentielle puisque c’est dans les hautes branches de ces arbres qu’il se juchera pour passer la nuit.

       

      Une répartition géographique en évolution

      Le dindon sauvage se rencontre un peu partout aux États-Unis. Au Québec, on le rencontre partout au sud du fleuve Saint-Laurent, de l’ouest de la région de Chaudière-Appalaches jusqu’en Montérégie, où les populations sont les plus denses.

       

      Au nord du fleuve, il se retrouve en Outaouais et dans la plaine du Saint-Laurent et tend à accroitre sa présence. On peut le rencontrer dans les régions de la Capitale-Nationale, de la Mauricie, de Lanaudière et des Laurentides, des les lieux présentant une mosaïque de milieux agricoles et forestiers.

       

      Une reproduction spectaculaire

      La période d’accouplement est initiée par l’accroissement de la photopériode au printemps. Cette exposition accrue à la lumière stimule certaines glandes endocrines qui déclenchent les changements morphologiques et les comportements de reproduction.

       

      Ceci débute en avril et peut se poursuivre jusqu’à la fin mai. Le mâle est polygame et ses comportements reproducteurs sont spectaculaires. Étant donné que plusieurs femelles peuvent être fécondées par un seul et même mâle, la chasse, qui se déroule sur ces derniers, permet tout de même aux populations de croître.

       

      De dix à douze œufs seront pondus, ils écloront de 26 à 28 jours plus tard.

       

      Le saviez-vous?

      • Le cri du dindon se nomme le glouglou.
      • Il peut peser jusqu’à 10kg, l’équivalent de plus de 300 moineaux ou de 20 gélinottes huppées.
      • En position d’alerte, il peut atteindre un mètre de hauteur.
      • Entre 2003 et 2013, la FédéCP a conduit un programme qui a permis la relocalisation de 634 dindons dans les régions du Centre-du-Québec, de la Mauricie et de l’Outaouais.
      • La chasse au dindon sauvage est permise depuis 2008 au Québec.
      • La survie annuelle des dindons est très liée à l’épaisseur de neige accumulée. Celle-ci, lorsque trop épaisse, l’empêche de se nourrir adéquatement au sol.

       

      Consultez le vidéo «La chasse au dindon sauvage» pour découvrir le lien existant entre la présence du dindon sauvage au Québec et les chasseurs.

       

      La chasse au dindon sauvage from FédéCP on Vimeo.

       

      Vous désirez commencer la chasse au dindon sauvage ce printemps? Il est encore temps de vous inscrire au cours de chasse au dindon en ligne via le site dindonsauvage

       

      Article précédent Comment améliorer son tir à la chasse?
      Articles suivant Tataki de cerf de Virginie, vinaigrette champignons et noisettes